Fini le goût du vin bouchonné grâce à un brevet made in Italyhttps://www.bulletins-electroniques.com/actualites/77062.htmLa société trentinoise Brentapack, du groupe Labrenta, et le Département de Physique de l’Université de Trente ont breveté un système de décontamination du liège dans le cadre d’un projet de recherche contre le phénomène le plus redouté par les viticulteurs du monde entier : le vin bouchonné. Lancée en 2013, l’étude porte sur le processus qui permet d’éliminer le risque que les bouchons de liège ne soient attaqués par le Tca, le trichloroanisole, composé responsable du « goût bouchonné ».
Crédits : Subbotina Anna « Cette solution permet aux entreprises d’être plus compétitives, en mettant fin à un problème qui entraîne un préjudice économique considérable » explique le propriétaire de l’entreprise Gianni Tagliapietra. En effet, les pertes que les vignerons souffrent à cause de la contamination du vin en bouteille par le Tca sont estimées entre 2 et 5%, des chiffres qui peuvent faire la différence en particulier sur les grandes productions. Par ailleurs, les entreprises qui ne se sont pas résignées à utiliser des bouchons synthétiques sont encore nombreuses, préférant l’usage d’un matériau naturel comme le liège. La conclusion de la première phase de ce projet, qui a impliqué 7 techniciens, dont 3 chercheurs, a permis d’obtenir une diminution très importante du Tca. Après ces excellents résultats, Brentapack, startup née il y a un an et demi seulement, est également parvenue à étendre son brevet à l’étranger. La procédure de désinfection du bouchon conçue par cette jeune société prévoit maintenant un nouveau développement, dont l’objectif est l’élimination totale du Tca, et la première usine pilote pour sa production est en cours de réalisation. Pour la société, il s’agit donc d’une nouvelle étape dans le développement de produits et de technologies d’avant-garde. La société a également breveté « Sughera », une ligne de bouchons sans colle qui est le produit d’un mélange de matières thermoplastiques. Ce type de bouchons, conçu avec du micro aggloméré de liège, contient un polymère thermoplastique et est donc entièrement recyclable. Les bouchons « Sughera », entièrement fabriquées en Italie, sont composés de grains de liège de qualité, parfaitement stérilisés afin d’éliminer d’éventuels contaminants. |
Le café se déguste comme un bon vin, dans un verre Riedel
Source : https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/31/1982722-cafe-deguste-comme-bon-vin-verre-riedel.html
Nespresso a collaboré avec la maison Riedel pour développer un verre dont les formes exaltent les arômes du café. Cette maison est reconnue pour son service et ses verres de dégustation, notamment par les grands sommeliers.
Voilà une nouvelle façon de déguster un petit noir. Car l’expresso ne se réserve pas qu’aux tasses. Il peut aussi s’avaler à l’aide d’un verre. La maison Riedel a réfléchi à un contenant spécifique, qui se démarque d’un verre de dégustation pour le vin à son socle particulièrement épais. Le galbe du verre est aussi pensé pour que les arômes du café se libèrent de la meilleure façon possible.
Les baristas amateurs ont le choix parmi deux verres, l’un « Mild » pour les grands crus d’intensité moyenne et un autre « Intense » pour les grands crus à la personnalité marquée. Ils sont vendus dans des coffrets avec deux exemplaires, à 28 euros chez Nespresso.
Le verre « Mild » s’insère également dans un coffret de dégustation avec un étui Réserve Spéciale Maragogype (10 capsules), à 40 euros.
Vous avez tout faux. Avec sa consommation de 73,18 litres par habitant, c’est le Vatican.
Rigolo, quand même, non? D’où je sors ces chiffres? D’une étude menée le California Wine Institute, en 2012, et qu’a remis au goût du jour, récemment, le site Bonial.fr, un service multiplateformes d’information commerciale français.
En toute honnêteté, je dois dire que dans cette étude, même si c’est effectivement le Vatican qui arrive dans les faits en tête de ce classement, l’État pontifical n’a pas été retenu.
Le Wine Institute l’a exclu d’emblée, expliquant que, «pour des raisons techniques et de pertinence des données, seuls les pays de plus de 300 000 habitants» ont été intégrés dans le classement.
Comment, malgré tout, expliquer ce score? On invoque le fait qu’avec ses 920 habitants, principalement des gens âgés, mais surtout en raison de son régime fiscal avantageux ( le Vatican vend du vin en ligne), la Cité-État «consomme» officiellement beaucoup de vin, si on ne s’en tient qu’aux chiffres de vente.
Me semblait bien aussi, car il a beau s’en dire de la messe au Vatican (et qui dit «messe» dit forcément «vin de messe»), on n’y retrouve quand même pas que des alcoolos.
Alors, quel est le pays où on consomme réellement le plus de vin par habitant? C’est la France (44,2 L / par habitant), suivie, dans l’ordre, par la Slovénie (43,3 L), la Croatie (42,6 L), la Macédoine (41,5 L), le Portugal (40,9 L), la Suisse (40,4 L ), l’Italie (37,5 L), l’Autriche (31,9 L), l’Uruguay (28,2 L) et la Grèce (28,2 L ) pour ne nommer que les dix premiers.
Le Canada se classe 33e (12,2 L) et les États-Unis 38e (10,4 L).
Et au Canada, c’est au Québec où on boit le plus de vin (24,3 L), ce qui fait que si nous étions un pays, nous serions quelque part entre la Belgique et l’Allemagne (autour du 12e et 13e rang).
En France, c’est dans le Val de Loire où le pourcentage de la population buvant du vin de façon hebdomadaire est le plus important (43,5 %), suivi de la région du Midi-Pyrénées (42,4 % ) et du Languedoc-Roussillon (41,6 %).
Et puisqu’on parle de chiffres, je souligne que la France est redevenue en 2014 le plus gros producteur de vin au monde, selon les chiffres publiés récemment par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) avec 46,2 millions d’hectolitres.
La France a repris cette première place à l’Italie, qui est maintenant deuxième, tandis que l’Espagne reste bonne troisième et que (c’est quand même étonnant) les États-Unis se retrouvent quatrième.
Voilà. Mais tous ces chiffres m’ont donné «grand soif», comme dirait Jacouille.