Compte rendu du Stammdesch du lundi 12 janvier 2015

Compte rendu du Stammdesch du lundi 12 janvier 2015

Côté Cour à Colmar

Stéphane Derenoncourt nous présente quelques domaines

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Stéphane Derenoncourt fait parti de la nouvelle génération de conseillers viticoles et vinicoles.

Son équipe de consulting panache ses missions pour remettre en lumière des vins en s’inspirant du terroir et de la typicité du sol.

 

Les Vins dégustés au Stammdesch :

 

–                    Château La Croix Lartigue 2010, Castillon Côte de Bordeaux

–                    Château Vrai Canon Bouché 2011, Canon Fronsac

–                    Château Bel-Air 2011, Pomerol

–                    Château La Tour Figeac 2011,  Grand Cru Classé Saint-Emilion

–                    Château La Gaffelière 2010, 1er Grand Cru Classé Saint-Emilion

–                    Château Les Carmes Haut-Brion 2011, Pessac-Léognan

–                    Château Talbot 2010, Saint-Julien

–                    Pendore « Okuzgozu » 2010, Turquie

–                    Bargylus 2008, Syrie

–                    Alonso Del Yerro 2011, Ribera del Duero Espagne

–                    Derenoncourt « Cabernet Sauvignon » 2009, Red Hill Californie Etats-Unis

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Durant le repas Stéphanne  Derenoncourt nous a également fait découvrir :

 

–                    Estate Argyros Oak Fermented Assyrtiko 2013, Santinori Grèce (Blanc)

–                    Domaine de L’A 2011, Castillon Côtes de Bordeaux

–                    Château Pavie Macquin 2011, 1er Grand Cru Classé Saint-Emilion

 

Nous sommes heureux d’avoir reçu Stephane Derenoncourt en Alsace. L’ensemble des vins présentés sont des  »vins digestes » qui donnent envie de boire.

 

Nous avons eu un coup de cœur pour :

 

–                    Domaine Syrien « Bargylus » en 2008. Nous pouvons saluer le courage des personnes sur place qui ont créé en intégralité le vignoble. Les vignes sont jeunes, car le premier millésime est sorti en 2006. Le vin a un beau potentiel, il manque encore un peu d’équilibre mais les épices charmes beaucoup et donnent de la chaleur au vin. Une fraîcheur apparaît tout de même en fin de bouche pour rééquilibrer l’ensemble.

 

–                    Château Vrai Canon Bouché 2011 est intéressant pour son qualité/prix. Il mérite un carafage pour profiter au maximum de ses arômes de truffe noire, de poivre et de son léger côté salin en fin de bouche (qui est donné par le sol).

 

–                    Château Talbot 2010. Derenoncourt Consultants n’est actif que depuis 2008 au château. C’est un vin avec beaucoup de force, on retrouve des arômes animals, de brett, de poivron, de vieille rose.

 

–                    Domaine de L’A 2011. Domaine appartenant à Stéphane Derenoncourt et à sa femme. On retrouve une bouche soyeuse et fine avec des arômes de violette et de cerise. Les tanins sont travaillé sans rigidité, la finale est persistante avec de beaux fruits rouges

 

Un grand merci à Emmanuel Nasti d’avoir organisé cette belle journée à Côtécour-Côtéfour à Colmar.

 

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Cyril et Audrey

MOF sommelier en Alsace Romain Iltis

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Le plus vieux vin du monde a changé de fût

Le plus vieux vin du monde a changé de fût

 

INSOLITE – Un blanc sec d’Alsace datant de 1472 a changé de fut mercredi afin de poursuivre sa maturation.

Son dernier « déménagement » datait de 1718. Un vin alsacien, un blanc sec, réputé pour être le plus vieux du monde, a changé de fut pour la troisième fois de son histoire mercredi soir, dans la cave des Hospices de Strasbourg. Il est conservé dans ce lieu depuis sa récolte en 1472.

Une opération de 30 minutes. Ce vin, vieux de cinq siècles, a été transvasé lors d’une opération délicate qui a duré 30 minutes. « L’ancien fût était à bout de course et laissait échapper des fuites », a expliqué Thibaut Baldinger, responsable de la cave des Hospices de Strasbourg. Trois litres s’évaporaient ainsi chaque année, ce qui avait poussé les Hospices à placer le breuvage dans une cuve en inox en avril 2014, en attendant la fabrication d’un nouveau tonneau.

Le nouveau fût est l’œuvre sur mesure de Xavier Gouraud et Jean-Marie Blanchard, tous deux tonneliers chez Radoux en Charente-Maritime et meilleurs ouvriers de France. D’une contenance de 450 litres, il est avec sa forme d’œuf, l’identique du précédent. Le bois utilisé, du chêne de l’Allier, a été choisi pour sa résistance.

Savouré pour la dernière fois en 1944. Le millésime, âgé de 543 ans, conserve toute sa saveur avec un degré d’alcool de 9,4%.

Il a honoré seulement trois fois les palais. En 1576, alors qu’il n’avait que 104 ans, une première dégustation a eu lieu lors de la signature de l’accord d’assistance mutuelle entre Strasbourg et Zurich. La pose de la première pierre de l’hôpital civil en 1718 a offert l’occasion d’y goûter une deuxième fois. C’est le général Leclerc, à la tête de la 2e DB, qui a été le dernier à le savourer, à l’occasion de la Libération de Strasbourg en 1944.

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