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Meilleur sommelier de France 2016 : le compte à rebours est lancé

 

Le 7 novembre prochain, on connaîtra le nom du nouveau Meilleur sommelier de France. Afin de rapprocher les candidats, un séminaire était organisé en Beaujolais par l’Union de la sommellerie française.

 

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Un premier constat saute aux yeux, ils sont jeunes ! Moins de trente ans de moyenne d’âge. Les neuf candidats retenus le 29 février dernier pour disputer les phases finales du concours du Meilleur sommelier de France se connaissent plutôt bien. Certains étaient déjà réunis au même niveau de la compétition, il y a deux ans, à Beaune et beaucoup sont amis et adversaires en compétition depuis bien plus longtemps encore. Malgré cela, la direction de l’Union de la sommellerie française et Fabrice Sommier, son directeur des concours, souhaitaient les réunir pour les rapprocher un peu plus encore et leur proposer diverses animations le temps d’un séminaire.
Le rendez-vous était fixé à Romanèche-Thorins, au cœur du Beaujolais, et aucun ne manquait à l’appel. Gaëtan Bouvier (La villa Florentine, Lyon), Maxime Brunet (Restaurant William Frachot, Dijon), Bastien Debono (Oustau de Baumanière, Baux-de-Provence), Pierre Jacob (Le clos des sources, Thannenkirch), Jean-Baptiste Klein (Le Chambard, Kaysersberg), Florent Martin (George V, Paris), Tristan Ringenbach (Triovino, Lyon), Quentin Vauléon (Pavillon Ledoyen, Paris) et Pierre Vila Palleja (Le petit sommelier, Paris) ont ainsi profité de l’expérience des médaillés d’argent et de bronze du dernier concours mondial. David Biraud (France) et Julie Dupouy (Irlande) ont parlé de leur préparation, un travail au quotidien qui a débuté il y a 22 ans pour l’un et 9 ans pour l’autre.

Des vins de Madère à ceux de cépages du Languedoc

Les neuf demi-finalistes ont également suivi une MasterClass sur le thème des vins de Madère. En effet, pour la première fois cette année, une épreuve n’entrant toutefois pas dans le décompte des points du Meilleur sommelier de France, sera organisée en partenariat avec l’institut des vins de Madère. Exposé et dégustation d’une large gamme de vins ont permis aux candidats d’enrichir leurs connaissances dans le cadre de ce concours qui sacrera le premier « Expert Madère ».

De la même manière, Abbotts & Delaunay, par l’intermédiaire de Laurent Delaunay a procédé à une présentation de 17 vins de cépages produits en Languedoc-Roussillon. Une bonne révision pour tous les participants qui ont apprécié le travail réalisé autour de cette thématique par cette maison qui est également très implantée en Bourgogne.

Enfin, Nadège Descombes a abordé un autre univers, celui des eaux de vie et spiritueux. Elle a présenté les marcs, fines, liqueurs et crèmes de fruits produits par la maison Jacoulot dont la qualité du travail artisanal a été soulignée par tous les candidats.

Lesquels sont désormais entrés dans la toute dernière ligne droite du concours. Ils ont en effet rendez-vous le 6 novembre prochain à Toulouse pour la demi-finale. Le lendemain après-midi, ils ne seront plus que quatre et le meilleur d’entre eux sera sacré Meilleur sommelier de France.

Nos Membres à L’honneur 2 : Valère Roussel

Passion vin : Les coups de cœur de Valère Roussel

 

Depuis janvier 2013, Valère Roussel est le chef sommelier de l’Hôtel-Restaurant et Spa La Source des Sens à Morsbronn-les-Bains (67) chez Anne et Pierre Weller. Valère Roussel avait passé de belles années en tant que sommelier au restaurant L’Arnsbourg à Baerenthal, alors triplement étoilé Michelin. Doté d’un formidable capital sympathie avec un rire franc et jovial, il anime une salle gastronomique et propose sur sa carte des vins plus de 550 références. «J’ai beaucoup de chance», reconnaît-il, «j’ai carte blanche et la possibilité d’inscrire des Romanée-Conti par exemple». Diplômé d’une Mention Complémentaire en Sommellerie, «La première promotion d’Antoine Woerlé», précise-t-il, il va être distingué Maitre-Sommelier par l’Union de la Sommellerie Française. «Ce titre est une reconnaissance de mon travail par mes pairs et de mon implication dans la vie professionnelle et la formation», dit-il soulignant à quel point il en est honoré.

 

Passion vin : Les coups de cœur de Valère Roussel ©SandrineKauffer

Passion vin : Les coups de cœur de Valère Roussel ©SandrineKauffer
Coup de cœur PINOT NOIR
Cuvée Rahn du domaine Pfister à Dalenheim en 2012

J’aime le style de Mélanie Pfister et je suis son évolution depuis 8 ans et c’est un des domaines qui a le plus bel avenir en Alsace. Son travail du Pinot noir est impressionnant. Elle a fait de nombreux stages en Bourgogne et a décidé de vinifier une parcelle du Domaine selon les principes bourguignons. Son Pinot noir est un vin de gastronomie, si je le propose en dégustation à l’aveugle il est époustouflant. Il est fin, élégant, avec une belle ampleur, des tanins soyeux, des arômes de fruits rouges (cassis, myrtilles, groseilles, framboises) vanillés. Je l’imagine volontiers associés à un filet mignon de veau et ses giroles, avec une purée à l’ail des ours.Coup de cœur CREMANT
Un brut blanc de Noir du domaine Bott Frères à Ribeauvillé

100% Pinot Noir ! C’est la grande nouveauté du domaine depuis quelques mois qui marque l’arrivée sur le domaine de Paul Bott (le fils de Nicole et Laurent). La vigne est cultivée selon la tradition alsacienne et respecte le cahier des charges «AOC Crémant d’Alsace». Les vendanges sont manuelles, le pressurage se fait à l’aide de pressoirs pneumatiques tout en douceur. Il possède la parfaite droiture du Crémant et une belle originalité avec son côté sec. Ses bulles sont fines, élégantes et je recommande une dégustation dans un beau verre à vin (plutôt qu’une flûte) pour qu’il puisse pleinement s’exprimer. Idéal en apéritif ou sur le carpaccio de Saint-Jacques perles de yuzu du chef Pierre Weller.

Coup de cœur RIESLING
Un Grand Cru WIEBELSBERG 2012, domaine Boeckel à Mittelbergheim

Le Riesling est le plus grand cépage, j’ai proposé un terroir gréseux près d’Andlau que j’aime beaucoup. Thomas et son frères Jean-Daniel ont pris la relève de leurs parents et dévoilent dans cet A.O.C. Alsace Grand Cru l’archétype même du Riesling ; sec, droit avec une pointe de minéralité, des belles notes d’agrumes (pamplemousse et citron vert) et pierre à fusil. Ce Riesling va mettre en valeur un dos de cabillaud/suprême de pamplemousse de Pierre Weller. Cela fait plus de 15 ans que nous avons une relation de confiance, je respecte et j’admire leur travail, leur démarche et leur simplicité. Il faut absolument visiter leur cave à vins, une des plus belles caves, en labyrinthe

 

Coup de cœur MUSCAT
Le Muscat du domaine Albert Mann à Wettolsheim en 2015

On connaît tous les grands vins de chez Jacky et Maurice Barthelmé et j’ai plaisir à mettre en avant leur Muscat. Je l’ai dégusté lors de leur journée portes-ouvertes au domaine et ce fut une révélation. Je l’ai trouvé incroyable, rares sont les maisons qui proposent un aussi bon Muscat, fruité, sec, élégant, floral et croquant, il sera parfait en apéritif, avec des asperges bien sur, et même sur un plat que j’adore un kouglof aux aspergesCoup de cœur PINOT BLANC
Pinot Blanc de la cave vinicole de Cleebourg en 2014

Le Pinot Blanc est le fleuron du vin de soif par excellence. C’est le vin du plaisir, entre amis, autour d’une tarte flambée, avec toujours dans l’idée d’exprimer la convivialité et le partage, d’ailleurs c’est un clin d’œil au papa de Pierre Weller, qui le déguste le midi quand il s’installe à la stammtisch familiale de La source des sens. Il est léger avec quelques notes florales et de champignons blancs. C’est l’un des vignobles les plus proches de Morsbronn et je reconnais chez eux une qualité constance. C’est la force d’une cave coopérative.

Coup de cœur GEWURZTRAMINER
Gewurztraminer Grand Cru Hengst 2011, domaine Josmeyer à Wintzenheim

Je voudrais mettre en avant l’énorme travail accompli par Céline et Isabelle Meyer que j’ai rencontrées il y a une quinzaine d’années. Elles représentent la 5ème génération et exploitent 28 hectares de vignes sur les appellations Alsace et Alsace Grand Cru. J’aime les Gewurztraminer qui sont plutôt secs. Le Hengst (qui signifie étalon) est 100% Gewurztraminer. Il est parfait, sans excès, avec un côté fruité, des arômes de rose, de litchi, de fruits exotiques, des épices et des notes de gingembre. Il se marie volontiers avec un foie gras et je le propose également avec le fromage (bleu de Bresse ou un Mont d’or par exemple) je suis un inconditionnel de l’association des vins blancs et des fromages.

 

Valère Roussel va être distingué Maitre Sommelier ©SandrineKauffer

Valère Roussel va être distingué Maitre Sommelier ©SandrineKauffer
Coup de cœur PINOT GRIS
Pinot Gris Cormier 2014 du domaine Loew à Westhoffen

Il est sec comme je les aime avec une pointe fruitée, mais sans excès, bien dosé, c’est incontestablement l’un des meilleurs pinots gris du nord de l’Alsace, qui dégage en bouche des fruits exotiques, d’abricot, de poire, de champignons blanc. J’apprécie le travail de Caroline et Etienne Loew, leur style, leur régularité dans la qualité. C’est un Domaine incontournable à la source des sens. Ils se remettent toujours en question. Le domaine est certifié Demeter.Ils vendangent les raisins à la main et travaillent avec les levures autochtones. Ils sont dynamiques, mais ils ont peu de stocks, c’est la rançon du succès. Ce pinot gris est célèbre pour être passé dans l’émission de Jean-Luc Petitrenaud avec l’emblématique recette du pot au feu de veau de Pierre Weller.Coup de cœur CAVISTE
Philippe Flick, la boutique du sommelier à Weitbruch

Cet ancien sommelier a ouvert sa boutique en 2004 et en 2016 il a été sélectionné pour la finale du concours du meilleur caviste. Il a été meilleur jeune sommelier d’Alsace 2001 (Trophée Ruinart), meilleur caviste d’Alsace 2005, 4ème meilleur caviste du monde 2005 (Concours Laurent Perrier/FNCI). Chez lui, c’est la caverne d’Ali-Baba, il y a des références que je découvre et il prend le temps de partager ses connaissances, de faire déguster. Il a bien développé sa cave et il a eu le courage de s’installer dans un petit village près de Brumath

Coup de cœur découverte
Céline Metz, Le domaine Hubert Metz à Blienschwiller

C’est lors d’une soirée stammtisch de l’Association des Sommelier d’Alsace que j’ai découvert le domaine Hubert Metz à Blienschwiller. Céline Metz a pris la relève de ses parents, (Michèle et Hubert) un petit domaine de 10 hectares conduit en viticulture raisonnée, détaillé en une quarantaine de parcelles, ce qui apporte une richesse de terroir et offre une diversité à leurs vins. Céline est membre active des Divines d’Alsace, j’aime la personnalité de la famille, altruiste, passionnée, généreuses, mais aussi modeste et laborieuse. Demandez à visiter La Cave de la Dîme qui date de 1728.

 

Valère Roussel est le sommelier à la Source des Sens à Morsbronn ©SandrineKauffer

Valère Roussel est le sommelier à la Source des Sens à Morsbronn ©SandrineKauffer
Coup de cœur domaine
Le domaine Trimbach à Ribeauvillé

C’est une maison emblématique dont Anne Trimbach est la 13ème génération. C’est simple, j’aime toute la gamme. Mais le lien est aussi affectif. En 1995, j’avais vendangé chez Trimbach pendant ma mention en sommellerie. C’est une première expérience marquante et depuis, j’ai travaillé en continuité avec le domaine. Dans tous les restaurants, leur vin était présent sur le carte et nous avions la visite François Wilhelm que j’ai vu sur l’ile Maurice, à Megève, à Tain L’Hermitage, à l’Anrsbourg, comme un fil conducteur qui me relie toujours à la Maison Trimbach. En 1995, à la fin de mon stage, Ils m’avaient offert une bouteille ; un clos St-Hune VT 1983 que j’ai toujours conservé. C’était un énorme cadeau qu’ils m’avaient fait.Coup de cœur rapport qualité –prix
Le Pinot Noir «Evidence» en 2013, domaine GUSTAVE LORENTZ à Bergheim

J’ai un grand respect pour le travail de Georges Lorentz, ses vins sont certifiés « biologique » depuis 2012. Je suis un défenseur du Pinot Noir Alsacien, je le sers souvent au verre à la Source des Sens, à la place d’un Bourgogne. En dégustation à l’aveugle, je piège facilement les clients, ils sont aussi bien vinifiés et pour un tarif plus que raisonnable, alors qu’ailleurs les prix s’enflamment. C’est vraiment regrettable. Le Pinot Noir «Evidence» 2013 se révèle harmonieux et équilibré avec des notes de cerises, griottes et de champignons des bois et ses tanins sont amples et généreux.

Nos Membres à L’honneur 1 : Jean Marie Stoeckel

Jean-Marie Stoeckel ; «Nous sommes toujours en chemin»

 

«On ne peut être et avoir été, je ne suis plus sommelier…», constate Jean-Marie Stoeckel, Meilleur Sommelier de France en 1972, fondateur de la Wistub du Sommelier à Bergheim. Aujourd’hui, c’est dans sa Villa La Sapinière, sur les hauteurs de Thannenkirch, qu’il gère avec son épouse Geneviève 3 gites et chambres d’hôtes. Il anime également des sortie oeno-touristiques dans les vignes avec dégustations.
Philosophe et serein, Jean-Marie Stoeckel, installé dans son jardin, raconte avec humilité, de celle qui caractérise les grands sommeliers, ce qu’il appelle son chemin de vie.

 

" On ne peut être et avoir été, je ne suis plus sommelier " ©SandrineKauffer

 » On ne peut être et avoir été, je ne suis plus sommelier  » ©SandrineKauffer

 

Une trajectoire déviée

Né en 1944 à Thannenkirch, son avenir semblait tout tracé. Ses grands-parents tenaient l’actuel Clos des Sources et ses parents Annelise et Achille, le restaurant Unterlinden à Colmar. Du haut de ses 13 ans, il se faufile en salle et en cuisine. Diplômé en viticulture-agricole, il saisit le lien intrinsèque agri-culinaire, son palais affûté et son goût du vin avéré. En 1959, il créé sa première carte des vins au restaurant Unterlinden. «Mon père avait hurlé», s’amuse-t-il. «J’avais osé mettre des grands noms comme Rothschild ou un Pétrus 1953 qui valait 19 francs à l’époque».

En 1968, il participe aux sélections régionales du concours du meilleur sommelier de France et «à ma grande surprise je sors 1er dans ma région. C’est une révélation!», reconnaît-il. «Je suis un autodidacte». En 1972, c’est la consécration, Jean-Marie Stoeckel devient le premier Alsacien à décrocher le titre de Meilleur Sommelier de France. « Observant l’admiration de certains, j’étais gêné», dit-il «Je ne pensais pas le mériter, je ne faisais que mon métier».

 

Jean-Marie Stoeckel, Meilleur Sommelier de France en 1972 ©SandrineKauffer

Jean-Marie Stoeckel, Meilleur Sommelier de France en 1972 ©SandrineKauffer
Sollicité pour reprendre l’affaire familiale de son grand-père à Thannenkirch, Jean-Marie Stoeckel, en poste chez Alain Chapel, démissionne. Mais arrivé en Alsace, il refuse cet héritage. «Ce n’était pas mon rêve», dit-il simplement. Il intègre alors la brigade de l’auberge de l’Ill, 3* Michelin à Illhaeusern dans la famille Haeberlin. Chef de rang, son commis ne sera autre que Serge Dubs futur Meilleur sommelier du Monde en 1989.

 

La rencontre avec Emile Jung

«Cette rencontre a influé, indéniablement, le cours de ma vie professionnelle», souligne-t-il. «Je l’admirais. A 23 ans, il était le plus jeune chef étoilé de France à Maseveaux et moi je rêvais d’étoiles. Nous avons appris ensemble, nous nous sommes présentés à des concours chacun dans notre catégorie, moi en professionnel et lui en tant que restaurateur. En 1973, nous sommes membres fondateurs de l’ASA, association des sommeliers d’Alsace et en 1974, Emile Jung me fait une proposition que je ne peux pas refuser. Ayant repris le crocodile avec Monique Jung, ils ont créé un poste de Sommelier. Le jour où j’ai dit oui, je savais que ma vie changerait. Tous les automnes nous partions déguster et réserver des millésimes. C’est au croco qu’on a lancé le vin au verre, et notamment le Muscat de chez Schlumberger. Ce fut fulgurant», se rappelle-t-il enjoué.

 

La Winstub du Sommelier

De la Villa, vue sur la vallée de Thannenkirch ©SandrineKauffer

De la Villa, vue sur la vallée de Thannenkirch ©SandrineKauffer
Dix belles années ont permis de créer une des plus belles cartes des vins et de vivre l’expérience des trois étoiles Michelin. En 1984, à 40 ans «le diable du changement» le reprend. Deux possibilités s’offrent à lui ; rester au Crocodile ou se lancer dans la restauration. C’est à Bergheim qu’il s’installe avec Géneviève pour ouvrir la Wistub du Sommelier. C’est dans un décor sobre, mais heimlich qu’il installe son style avec des assiettes épurées, «simplissimes». Si le vin tient une place prépondérante, le sommelier enfile aussi son tablier de cuisinier. S’appuyant sur une cuisine vapeur, il transitait avec facilité de la salle en cuisine. «Je préparais les terrines ou le fois gras, le soir après le service. «J’ai conscientisé mon parcours ; le vin est au carrefour reliant l’agriculture à la cuisine, la cuisine à la salle, le vin synthétisant l’unité, s’appuyant sur une psychologie inhérente pour appréhender les clients».

 

A 55 ans, Jean-Marie Stoeckel se remet une nouvelle fois en question. Investir dans la Wistub du sommelier ou partir ? En 2000, il cède son affaire et développe les gites à La Sapinière. «J’ai eu une vie professionnelle à laquelle je ne m’attendais pas. Représentant la 4ème génération d’hôteliers-restaurateurs, en plus d’être l’ainé, je pensais être bridé par l’atavisme familial», observe-t-il, constatant que parfois le chemin de vie mène sur une autre voie, celle du libre choix.

Par Sandrine Kauffer
Crédit photos ©SandrineKauffer

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