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AOC Pic St Loup

Vins : les rouges et rosés du Pic Saint Loup obtiennent une AOC

Vins : les rouges et rosés du Pic Saint Loup obtiennent une AOC
L’aire de production des vins du Pic Saint Loup concerne 60 domaines et représente en tout 1.000 hectares.@ CRÉDITAFP

Pour le syndicat des vignerons héraultais du Pic Saint Loup, c’est une « belle récompense » pour une « appellation historique qui existe depuis 60 ans ».

Les rouges et rosés du Pic Saint Loup situés dans l’Hérault viennent d’obtenir une Appellation d’origine contrôlée (AOC) de l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao), se félicitent les vignerons éprouvés par la grêle en août.

« Une belle récompense ». « Il s’agit d’une belle récompense du travail accompli par tous les Hommes de l’appellation qui se sont impliqués depuis des générations dans une démarche qualitative », estime Régis Valentin, président du syndicat des vignerons du Pic Saint Loup à propos de la décision favorable du comité national de l’Inao le 7 septembre qui doit être publiée prochainement au Journal officiel.

Des vignobles détruits par la grêle. « C’est également une reconnaissance méritée pour cette appellation historique qui existe depuis 60 ans et un beau symbole pour les vignerons dont les vignobles viennent d’être durement touchés par la grêle », ajoute le président de ce syndicat basé à Valflaunès, à 25 km au nord de Montpellier. Le 17 août dernier, un violent épisode de grêle avait touché plus de 2.200 ha de vignoble héraultais, notamment dans la zone du Pic Saint Loup. Les raisins avaient été hachés et les feuilles totalement arrachées à quelques jours des vendanges. Certains viticulteurs avaient perdu toute leur récolte dans ces intempéries.

 

1.000 hectares sur 17 communes. L’aire de production des 60 domaines concernés (dont trois caves coopératives) s’étend sur 1.000 hectares, répartis sur 17 communes situées autour du Pic Saint Loup situé à 658 mètres d’altitude, dont la silhouette acérée domine la région de Montpellier, sur les contreforts cévenols. Les rouges sont largement majoritaires (90%) dans la production annuelle de 40.000 hectolitres.

Source Europe 1

Lancement des Vendanges

Crémant : coup d’envoi lundi

Les premiers coups de sécateurs sont prévus le 12 septembre pour les crémants, et à partir du 22 pour les vins tranquilles. La date d’ouverture des vendanges a été définie consensuellement par l’Association des Viticulteurs d’Alsace (AVA) hier à Colmar. Le vignoble alsacien espère renouer avec une récolte normale de plus de 1 100 000 hl. Il en a beCrémant : coup d’envoi lundi

Sur les coteaux du Brand, le raisin achève sa lente maturation au soleil. PHOTO DNA-jluc syren 

 

Le démarrage de la campagne 2016, comme les rendements attendus, marquent un retour à la normale, après un millésime 2015 caniculaire et précoce rentré une dizaine de jours plus tôt. Cela ressemble à 2013, les volumes en plus.

Cette année, les viticulteurs sont dans les starting-blocks et ils ont le sourire. La récolte s’annonce plus généreuse, avec une prévision de 1 180 000 hl, en augmentation de 19,80 % par rapport aux maigres volumes de 2015. Elle permettra au vignoble de reconstituer ses stocks, au plus bas après trois faibles millésimes successifs. A fin juillet, les disponibilités de vins d’Alsace, avec 1 450 000 hl, étaient en recul de 1,5 % sur un an et de 6,3 % par rapport à la moyenne quinquennale.

Une belle récolte, mais hétérogène

Face au besoin de remplir les caves, le conseil d’administration de l’AVA a demandé une hausse du rendement moyen par exploitation à 83 hl/ha pour les blancs, avec le maintien du butoir à 80 hl/ha pour le pinot gris, le gewurz et le riesling. Il y va de la « noblesse de ce dernier cépage, qui ne doit pas servir de variable d’ajustement », a justifié le président de l’AVA Jérôme Bauer.

Mais la belle vendange prévue est aussi « très hétérogène » selon les zones et les parcelles. Dans certains secteurs, les vignes ont souffert du gel, du mildiou, puis de stress hydrique, et par endroit le raisin est brûlé. Le vignoble alsacien atteindra-t-il les 1 180 000 hl prévus ? Prudence. Il a eu en tout cas plus de chance que la Bourgogne, la Loire et la Champagne, qui ont perdu 20 à 30 % de leur production suite au gel et à la grêle. Eric Meistermann, directeur de l’IFV (Institut Français de la Vigne et du Vin), juge le potentiel « qualitativement » et « potentiellement bon » malgré les disparités entre les parcelles et les problèmes de stress hydrique. Les raisins mûrissent bien. Le dernier contrôle de maturité effectué hier montre une augmentation moyenne de 1,2° d’alcool potentiel sur une semaine et une acidité plus basse que l’an dernier.

Le débat, hier, a moins porté sur la date des vendanges que sur la chaptalisation. L’année est difficile et les viticulteurs craignent toujours les attaques de la drosophile suzukii. Par précaution, il a été décidé d’autoriser une légère augmentation de l’enrichissement en sucre qui passe de 0,5° à 1° pour les pinots gris et les gewurztraminers et de 1 à 1,5° pour les autres cépages blancs.

Le cheval de bataille de la profession reste la valorisation du prix du raisin, « qui ne suit pas la flambée des cours du vrac ». L’AVA y est allée de sa recommandation syndicale : + 4 % pour tous les cépages, sauf pour le riesling où la hausse préconisée est de 6 % (ce qui fait 1,56 euro le kilo), « pour que ce cépage reste le fleuron de l’Alsace ».

Les maladies du bois, nouveau fléau de la vigne

Après les intempéries, la mouche asiatique, Jérôme Bauer a pointé un autre désastre qui menace le vignoble : les maladies du bois qui déciment la vigne. « Avec un taux de mortalité des plants de 10 % par parcelle, il s’agit d’un nouveau fléau face auquel nous sommes démunis ». Il évalue le coût à 15 millions d’euros pour la seule replantation. La profession a alerté les pouvoir publics et a obtenu des engagements financiers sur le lancement de programmes de recherches national et européen.

Mais jugeant la recherche scientifique pure « un peu déconnectée » du terrain, la production mobilise la base. Les responsables de l’AVA souhaitent que la viticulture planche avec ses partenaires (CIVA, chambre d’agriculture, INRA, IFV) à l’élaboration de solutions », sur le modèle du programme de réduction des intrants conduit par le syndicat viticole de Westhalten. Ils espèrent avoir le soutien financier de la Région pour mener ces travaux sur le terrain de la lutte contre les maladies du bois.

 

Source DNA le 7/09/2016

Bordeaux la cité su Vin

Philippe Massol, un Poitevin à la tête de la Cité du Vin 

Bordeaux, jeudi 23 juin. Philippe Massol devant la Cité du Vin, bâtiment de 55 mètres de hauteur à l'architecture contemporaine qui a déjà vu passer des touristes de 65 pays depuis son ouverture le 1<sup>er</sup> juin. - Bordeaux, jeudi 23 juin. Philippe Massol devant la Cité du Vin, bâtiment de 55 mètres de hauteur à l'architecture contemporaine qui a déjà vu passer des touristes de 65 pays depuis son ouverture le 1&lt;sup&gt;er&lt;/sup&gt; juin. - (Photo Patrick Lavaud)

Bordeaux, jeudi 23 juin. Philippe Massol devant la Cité du Vin, bâtiment de 55 mètres de hauteur à l’architecture contemporaine qui a déjà vu passer des touristes de 65 pays depuis son ouverture le 1er juin. – (Photo Patrick Lavaud)

A Bordeaux, l’ex-directeur marketing du Futuroscope dirige ce site unique dédié à la culture du vin dans le monde et inauguré par le chef de l’État fin mai.

 Au cœur du quartier des Bassins à flot transformé en chantier à ciel ouvert au nord de la ville, l’édifice de la Cité du Vin à Bordeaux détonne par sa modernité. Etonne aussi. Comment interpréter son architecture ? « Elle veut symboliser à la fois le cep de la vigne, le vin qui tourne dans le verre et les remous de la Garonne », décortique Philippe Massol, le directeur général.

«  Elle participe au rayonnement de la France dans le monde  »

Le 31 mai, jour de l’inauguration, Alain Juppé, le maire, se tient au premier rang. A ses côtés, le président de la République, François Hollande. Une présence justifiée aux yeux de Philippe Massol.
« La Cité du Vin est avant tout un projet national, remarque-t-il. Elle participe au rayonnement de la France à travers le monde. C’est aussi la reconnaissance de la dimension culturelle du vin et de son importance dans notre patrimoine. »
Qu’on ne s’y trompe pas, « la Cité du Vin n’est pas un lieu de promotion du vin ». Bien qu’elle abrite dans la plus grande cave du monde 14.000 bouteilles de 70 pays producteurs différents !

Dans le sillage de René Monory et Daniel Bulliard

« C’est la découverte des cultures du vin dans le monde, un grand voyage dans le temps démarré il y a 8.000 ans, reprend Philippe Massol. En Aquitaine, on avait un vrai déficit d’équipement touristique comparé au Poitou-Charentes avec l’aquarium de La Rochelle, le zoo de La Palmyre ou le Futuroscope. »
Le Futuroscope. C’est là que la carrière professionnelle de Philippe Massol, 50 ans et un profil d’athlète, a vraiment décollé. Nous sommes en 1989. Le jeune homme, diplômé de Sup de Co Poitiers, tombe sur une offre d’emploi. « Le Parc recherchait un responsable pour la boutique. J’ai rencontré René Monory et Daniel Bulliard avec lesquels le courant est passé. Ils devaient trouver que j’avais une tête sympa… »
Philippe Massol grimpe les échelons. Jusqu’au poste de directeur marketing. « J’ai grandi avec le Futuroscope, une magnifique aventure. » Qui s’achève lors du rachat par le groupe ASO en 2000.
« Vu que j’étais usé, j’avais prévu de stopper un peu », raconte ce Poitevin d’origine, ancré dans son enfance Boulevard sous Blossac. Trois semaines plus tard, il se fait une rupture du tendon d’Achille en jouant au tennis. Le voilà cloué pour un petit moment.
Le temps, avec deux autres anciens du Futuroscope, de créer à Poitiers un cabinet d’ingénierie conjuguant loisir, tourisme et culture. BMR & Associés referme la page en 2007. Sans regret. « En fait, le conseil n’était la tasse de thé d’aucun de nous trois… »
La famille Massol déménage alors à Bordeaux où « mon épouse avait une opportunité dans une banque ». Pour lui, la roue va tourner aussi. « J’ai fait une très belle rencontre, celle de Sylvie Cazes ».

Cette dernière est conseillère municipale déléguée à l’œnotourisme et à la filière viti-vinicole. « Fin 2008, on évoque ensemble cette idée de Cité des civilisations du vin. » « C’était aussi celle d’Alain Juppé, précise Philippe Massol, adoubé par l’ex-Premier ministre et chargé de porter le projet. On m’a confié une page blanche… ».
Trois ans de travaux, un bâtiment qui s’élève à 55 mètres de hauteur, plus de 80 M€ d’investissements : depuis le 1er juin, le public s’offre une immersion dans les vignobles de la planète à l’aide des dernières technologies numériques et interactives. Objectif : 450.000 visiteurs par an.
« Nous avons d’excellents retours, apprécie Philippe Massol. Il est déjà venu des touristes de 65 nationalités. Des Chinois, des Américains, des Japonais… La Cité du Vin sera un élément de plus dans l’attractivité de Bordeaux et de son territoire. »

Parker et Arditi les ambassadeurs

Pour véhiculer son image, le vaisseau s’est attaché les services d’un duo d’ambassadeurs : le critique américain Robert Parker et le comédien Pierre Arditi.
« Parker a contribué à la notoriété des vins de Bordeaux à travers le monde, estime Philippe Massol. Arditi, lui, apporte une caution culturelle. C’est un amoureux de tous les vins de France et d’ailleurs. Et quand il parle du vin, il le fait avec lyrisme. » Il est vrai que l’acteur fétiche d’Alain Resnais connaît la chanson.

(1) La Cité du Vin, 1 Esplanade de Pontac, 33000 Bordeaux. Tél. 05.56.16.20.20, www.laciteduvin.com

 

 

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