Stammtesch du mois de Mars 2015
C’est chez notre amis maître sommelier que nous nous sommes retrouvés en ce 2 mars . Une journée placée sous le signe des connaissances. Le thème développé : le bouchage Nomacorc, Technique et nouveauté.
C’est autour d’une quarantaine de personnes que des représentants de Nomacorc ainsi que notre confrère Dominique LAPORTE, Meilleur sommelier de France 2002 et MOF Sommelier 2004, donnèrent un stammtesch plein d’informations et d’échanges.
Tout d’abord, une conférence interactive des différents modes de bouchage et leur importance, avec une participation active de nos membres dans le développement des aspects négatifs et positifs de chaque mode. Il est à noter que si nous, professionnels, ne sommes pas fermés à ces « nouveaux » bouchages, il est parfois plus difficile de le faire accepter par nos clients dans les établissements.
Les principaux défauts sont l’aspect visuel et la notion « non » écologique de ces produits élaborés à base de polyéthylène. Et c’est à notre grande surprise que nous fut présenté le nouveau bouchon Nomacorc réalisé non plus à base de polyéthylène d’origine pétrolière mais à base de résidu de canne à sucre.
Ce nouveau produit, d’un bilan carbone quasi nul, respecte la maitrise du bouchage demandé par les vignerons tout en ayant un aspect trompe l’œil très efficace.
Malgré ces nouveautés qui ont convaincu bon nombre d’entre nous, de nombreuses personnes firent remarqués à nos intervenants le problème récurrent des arômes de réduction dans les vins bouchés avec les nouvelles méthodes.
Et c’est en réponse à cette remarque que débuta le ce deuxième temps fort de la journée, Nos intervenants nous expliquèrent que conscient de cette problématique, Nomacorc a mis au point plusieurs bouchons, de densités différentes, qui permettent une gestion optimale, constante et adapter au style du vigneron.
C’est ainsi que nous avons dégusté un riesling Allemand 2013 avec 8 mois de bouchage et un Montepulciano d’Abruzzo 2011 maturé 18 mois en bouteille. Il est a noté que ces vins sont tous issu de la même cuve et embouteillés le même jour. Chaque vin nous a été présenté respectivement avec 3 et 4 densités de bouchon différent.
Le résultat s’est révélé évident. Pour le blanc, le profil de structure était net et modifié. Le bouchage plus compact centrait le vin sur son acidité tandis que sur le plus ouvert, l’expression fruitée était exacerbée. Le rouge, nous a démontré un autre aspect. Le bouchage le plus compact nous donna une impression d’un très grand potentiel de garde du vin tandis que le vin ayant eu le plus d’oxygénation paraissait en fin de vie.
L’assemblée en conclu que le vigneron, s’il utilise ce mode de bouchage, perd l’aspect aléatoire du vieillissement par rapport au liège, avec en sus une régularité dans les bouteilles. Il est donc important que celui-ci nous communique son bouchage choisi afin de ne pas se faire surprendre dans l’évolution des vins et pouvoir le servir à son apogée.
Et c’est autour d’un repas que notre amis Jean Victor régala l’assemblée, le tout agrémenté de vin bouché en Nomacorc bien sûr.
Pour L’ASA
ILTIS Romain
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